Ammar Jmel, suspendu 4 matches : Sur fond de compromis
La sanction infligée à Jmel a entraîné un tollé général du côté de Boujaâfar.
Au nom de quelle logique ?
Quatre matches, outre une sanction financière, telle fut la sentence prononcée par la LNFP. Suffisant pour que les Sahéliens manifestent leur désapprobation et leur grogne. Pourtant, le geste de l’international étoilé était d’une obscénité qui n’autorisait aucune clémence, même s’il a fait suite à une provocation gratuite du public jendoubien. Et c’est justement ce dernier critère qui a convaincu les membres de la commission de discipline de ne s’en tenir qu’à 4 matches, la grille des sanctions inhérente à ce type de gestes pouvant aller jusqu’à 6 matches. Malgré ce tarif minimum, les dirigeants étoilés ont interjeté appel, espérant que la sanction sera ramenée à, pourquoi pas, deux matches seulement. Par quel entendement peuvent-ils construire leur argumentation? A l’évidence, par un petit calcul. En effet, le match de Coupe contre l’EST survenant après deux matches de championnat, la sanction serait, ainsi, loin d’être dommageable. Du côté de la LNFP, aussi, la sanction de 4 matches aurait pris en considération une sorte de compromis. Si le joueur fera défaut au match de Coupe, il pourra prendre part à celui de l’ultime ronde qui pourrait s’avérer décisive.
Et le vrai critère dans toutes ces acrobaties, à savoir l’éthique et la morale ? Jeté aux oubliettes et relégué aux calendes grecques. Et ainsi va le foot dans nos murs...
Wahid SMAOUI